Hello ! Je suis un auditeur assez assidu de vos campagnes et c’est un plaisir de vous entendre en parler 🙂 J’ai quelques remarques et questions que je voulais partager avec vous.
Concernant la prévalence de D&D dans le milieu rôliste américain, c’est quelque chose que je n’ai mesuré que très récemment, en me rapprochant de certaines communautés étatsuniennes (sur Quora notamment) où RPG semble quasiment synonyme de D&D. Cela m’a assez déçu en fait, vu que cela va souvent avec une vision particulièrement pauvre et normée du JDR. Autant je suis convaincu qu’on peut faire beaucoup de choses y compris très créatives avec D&D (je suis pas fan du système, mais c’est qu’un système), pour beaucoup de rolistes américains j’ai l’impression que RPG = D&D = porte-monstre-trésor dans une univers medfan, et que tout le reste est “exotique”. Cela me semble d’autant plus bizarre qu’en quasiment vingt ans de rolisme je n’ai joué que deux fois à un D&D quelconque, et pour moi un des plaisirs du JDR vient du fait de découvrir divers univers, systèmes et façons de jouer. Bref, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de façons différentes de vivre ce loisir et c’est assez intriguant.
Concernant l’aspect dirigiste des scenarios de TOR et des autres campagnes qui serait “dissimulé”, euh… je ne veux pas avoir l’air mauvais public mais je voudrais dire que pour moi il me saute absolument aux yeux. Sans doute parce que j’ai beaucoup, beaucoup plus d’habitude (en tant que MJ comme que joueur) de scénarios et de parties plus “bac à sable” qui décrivent une situation et la traitent comme un problème ouvert, avec pas mal d’improvisation de la part du MJ si besoin. En comparaison quasiment tout ce que vous faites me semble clairement très linéaire et dirigiste; ce n’est pas une critique et cela permet des choses différentes (et vu la qualité de certains scenarios, comme sur TOR, c’est un plaisir d’en suivre la trame) mais je n’ai jamais eu l’illusion du contraire. Je pense que cela peut être un retour utile.
Sinon, 100% d’accord avec votre vision de la peur et des émotions en général dans le JDR et Call of Cthulhu. Et je serais très heureux d’entendre du Ars Magica maîtrisé par Murat 🙂 j’y ai jamais joué mais je suis un grand fan de Mage l’Ascension et c’est un peu une référence culte pour moi.
“Concernant l’aspect dirigiste des scenarios de TOR et des autres campagnes qui serait “dissimulé”, euh… je ne veux pas avoir l’air mauvais public mais je voudrais dire que pour moi il me saute absolument aux yeux.”
Cela me semble assez logique comme perception, surtout si on a plus l’habitude d’un style bac à sable avec beaucoup d’improvisations de la part du MJ…
Ceci dit, je dirais que j’ai quand même maîtrisé pour ce podcast quelques scénarios plus ouverts, comme par exemple “Scenic Dunnsmouth” (où les joueurs étaient extrêmement libres de leurs actions), “Consumption” (où le scénario se limite à une situation initiale et à un groupe de méchants) ou plus récemment “Cthulhu Confidential” (qui présente une véritable arborescence d’actions possibles que le joueur est loin d’avoir épuisé).
Après, je suis un MJ qui préfère les scénarios plus scriptés à l’improvisation, j’en ai bien conscience! Mais mon point était que même pour moi les scénarios de The One Ring sont vraiment très scriptés (par rapport à de l’Appel de Cthulhu, par exemple). Bien entendu, cela permet d’avoir des aventures épiques, très cinématiques! Mon motto serait à ce sujet “peu importe que l’on est sur des rails tant que le paysage est beau à voir”.
Mais disons que ce que je voulais particulièrement dire, c’est que “sortir des rails” est ce que l’on est supposé faire lors des phases de fellowship, or mon groupe tant à être un peu conservateur de ce côté-là. Bon, ils ont ouvert l’auberge de “La flèche noire” à Rhosgobel, etc. Mais ils pourraient en faire plus, en profiter plus, mais ne le font pas… Je pense particulièrement à développer leur famille, à vivre des histoires d’amour, etc. Mais ce n’est pas quelque chose qui semble beaucoup leur parler… Mais ce n’est ni bien, ni mal. Tant qu’on s’amuse!
Je suis d’accord avec Guillaume, c’est appréciable de conserver à l’édition quelques à-côtés qui donnent l’impression d’être autour de votre table de jeu.
La fois où votre fils est venu faire un high-five aux joueurs était attendrissant.
Bonne continuation
Hello ! Je suis un auditeur assez assidu de vos campagnes et c’est un plaisir de vous entendre en parler 🙂 J’ai quelques remarques et questions que je voulais partager avec vous.
Concernant la prévalence de D&D dans le milieu rôliste américain, c’est quelque chose que je n’ai mesuré que très récemment, en me rapprochant de certaines communautés étatsuniennes (sur Quora notamment) où RPG semble quasiment synonyme de D&D. Cela m’a assez déçu en fait, vu que cela va souvent avec une vision particulièrement pauvre et normée du JDR. Autant je suis convaincu qu’on peut faire beaucoup de choses y compris très créatives avec D&D (je suis pas fan du système, mais c’est qu’un système), pour beaucoup de rolistes américains j’ai l’impression que RPG = D&D = porte-monstre-trésor dans une univers medfan, et que tout le reste est “exotique”. Cela me semble d’autant plus bizarre qu’en quasiment vingt ans de rolisme je n’ai joué que deux fois à un D&D quelconque, et pour moi un des plaisirs du JDR vient du fait de découvrir divers univers, systèmes et façons de jouer. Bref, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de façons différentes de vivre ce loisir et c’est assez intriguant.
Concernant l’aspect dirigiste des scenarios de TOR et des autres campagnes qui serait “dissimulé”, euh… je ne veux pas avoir l’air mauvais public mais je voudrais dire que pour moi il me saute absolument aux yeux. Sans doute parce que j’ai beaucoup, beaucoup plus d’habitude (en tant que MJ comme que joueur) de scénarios et de parties plus “bac à sable” qui décrivent une situation et la traitent comme un problème ouvert, avec pas mal d’improvisation de la part du MJ si besoin. En comparaison quasiment tout ce que vous faites me semble clairement très linéaire et dirigiste; ce n’est pas une critique et cela permet des choses différentes (et vu la qualité de certains scenarios, comme sur TOR, c’est un plaisir d’en suivre la trame) mais je n’ai jamais eu l’illusion du contraire. Je pense que cela peut être un retour utile.
Sinon, 100% d’accord avec votre vision de la peur et des émotions en général dans le JDR et Call of Cthulhu. Et je serais très heureux d’entendre du Ars Magica maîtrisé par Murat 🙂 j’y ai jamais joué mais je suis un grand fan de Mage l’Ascension et c’est un peu une référence culte pour moi.
Bonjour Endy,
“Concernant l’aspect dirigiste des scenarios de TOR et des autres campagnes qui serait “dissimulé”, euh… je ne veux pas avoir l’air mauvais public mais je voudrais dire que pour moi il me saute absolument aux yeux.”
Cela me semble assez logique comme perception, surtout si on a plus l’habitude d’un style bac à sable avec beaucoup d’improvisations de la part du MJ…
Ceci dit, je dirais que j’ai quand même maîtrisé pour ce podcast quelques scénarios plus ouverts, comme par exemple “Scenic Dunnsmouth” (où les joueurs étaient extrêmement libres de leurs actions), “Consumption” (où le scénario se limite à une situation initiale et à un groupe de méchants) ou plus récemment “Cthulhu Confidential” (qui présente une véritable arborescence d’actions possibles que le joueur est loin d’avoir épuisé).
Après, je suis un MJ qui préfère les scénarios plus scriptés à l’improvisation, j’en ai bien conscience! Mais mon point était que même pour moi les scénarios de The One Ring sont vraiment très scriptés (par rapport à de l’Appel de Cthulhu, par exemple). Bien entendu, cela permet d’avoir des aventures épiques, très cinématiques! Mon motto serait à ce sujet “peu importe que l’on est sur des rails tant que le paysage est beau à voir”.
Mais disons que ce que je voulais particulièrement dire, c’est que “sortir des rails” est ce que l’on est supposé faire lors des phases de fellowship, or mon groupe tant à être un peu conservateur de ce côté-là. Bon, ils ont ouvert l’auberge de “La flèche noire” à Rhosgobel, etc. Mais ils pourraient en faire plus, en profiter plus, mais ne le font pas… Je pense particulièrement à développer leur famille, à vivre des histoires d’amour, etc. Mais ce n’est pas quelque chose qui semble beaucoup leur parler… Mais ce n’est ni bien, ni mal. Tant qu’on s’amuse!
Merci du feedback!
Cordialement,
Jean-Michel
Bonjour,
Je suis d’accord avec Guillaume, c’est appréciable de conserver à l’édition quelques à-côtés qui donnent l’impression d’être autour de votre table de jeu.
La fois où votre fils est venu faire un high-five aux joueurs était attendrissant.
Bonne continuation
Bien cordialement,