Épisode #341: La structure des révolutions scientifiques

Interview: Quentin Ruyant.

2 réponses
  1. Paul
    Paul dit :

    Merci beaucoup pour le podcast!
    Deux petites remarques:

    « Il faut aussi une théorie pour voir le monde. Je regarde un match de rugby à la télévision. Arrive une de mes amies à qui je demande : « peux tu me décrire ce que tu vois sur cet écran? » Elle me répond : « je vois des hommes couverts de boue qui s’entassent et se bagarrent dans une ambiance de vociférations. » Je pose alors la même question à son fils qui joue à l’école de rugby. Il me répond : « la troisième ligne s’est détachée rapidement parce que les piliers toulonnais sont plus solides, ce qui a permis au demi de mêlée de passer son adversaire et d’envoyer à l’essai son tris quart centre déjà lancé. Quelle beauté, quelle élégance, la foule crie son enthousiasme… ». j’en conclu qu’il faut des règles pour voir, pour donner forme au monde et mieux le percevoir. »
    Nourritures affectives – Boris Cyrulnik

    Aussi et les mathématiques dans tout ça?
    Ou
     » the &pi of Euclid and the G of Newton, formerly thought to be constant and universal, are now perceived in their ineluctable historicity »
    ?
    Transgressing the Boundaries. Alan D. Sokal

  2. quentin
    quentin dit :

    Le match de rugby est un excellent exemple ! Après la question pourrait être : ces deux façons de voir le match sont-elles foncièrement déconnectées ? Les thèses relativistes les plus radicales reviendraient à l’affirmer : le novice et le spécialiste seraient dans un dialogue de sourd. Pourtant il est possible d’expliquer au novice dans des termes qu’il peut comprendre que quand la balle passe entre les poteaux, c’est un essai, etc.

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