Épisode #309: Rencontre avec Richard Monvoisin (2)

Jeremy Royaux et Jean-Michel Abrassart discutent avec Richard Monvoisin, du Cortecs (deuxième partie).

6 réponses
  1. Hesse
    Hesse dit :

    Je suis d’accord sur le fait, qu’il ne faut pas agresset une personne, à cause de ses pensées ou de ses croyances . J’apprécie beaucoup le ton que l’on trouve, dans ce podcast, je trouve l’invité intéressant et très agréable .
    Maintenant . La gentillesse n’est pas de mise , quand une autorité abuse sur la conscience d’un crédule et que ça a des conséquences morbide . Ce n’est pas quelqu’un qui a des marottes , ou qui paraît un peu fantaisiste. Mais.,Quelqu’un qui saborde les liens, sur lequel il s’est construit. et qui provoque des fractures, avec son environnement , il agit ainsi sous l’induction d’une autorité, et cela ne vient pas de lui-même. Je pense que dans ces cas-là, il y a une véritable guerre à mener , par exemple, vis-à-vis des agissements néfastes que l’on trouve dans les psychanalyses , je trouve qu’il n’y a pas assez de procès intenté contre ces psychotherapeutes, qui par manipulation produisent des grands abus d autorité . Et qui produisent des liens néfastes avec leurs clients qui peuvent perdurer des années et des années. Il est d’autant plus important de lutter contre ces dérives car elles ont pris corps dans l’institution . Voilà ma réaction vis-à-vis d’une chose tu me semble trop sorte, dans la discussion

  2. L'équipe Scepticisme Scientifique
    L'équipe Scepticisme Scientifique dit :

    Je suis assez d’accord avec vous (et je pense pouvoir dire à la place de Richard qu’il serait d’accord aussi qu’il faut militer plus activement pour certaines causes, vu que c’est quelqu’un qui est très militant)
    Cela étant dit, la « bonne cause » conduit parfois une partie des sceptiques à perdre une partie de leur rigueur et de leur argumentation quand ils critiquent quelque chose qui les dérange beaucoup.
    Même si la situation est « grave », je pense qu’il faut qu’on reste nuancés et qu’on s’en tienne à de bons arguments, hors je vois souvent des sceptiques devenir aussi biaisés que les tenants quand ils critiquent certaines choses qui les touchent émotionnellement (psychanalyse, OGM par exemple)

    Cordialement,
    Jérémy

  3. Hesse
    Hesse dit :

    D’accord, sur le fait. Il ne faut pas se laisser aller à la vindicte . La première chose à faire serait de relever tout ce qui provoque une logique biaisé et qui a des conséquences néfastes dans l’esprit du patient . Après c’est sûr, qu’il est difficile de prouver que le thérapeute induit ces faux raisonnement de manière volontaire. Même si l’on constate que cela joue en sa faveur . Par exemple , un thérapeute au lieu de déconstruire le discours du patient pour qu’il puisse prendre du recul et analyser ce qu’il dit. Il peut au contraire, le renforcer et le radicaliser, jusqu’à la caricature . Le besoin d’être soutenue dans ce que l’on pense , Ou même dans ce que l’on n’ose penser.,et combler par le thérapeute, qui ne remet jamais en question ce que pense le client, quitte à induire des faux souvenirs ,ou trafiquer le factuel.
    Le client, en devenant de plus en plus extrémistes s’sole de son environnement quotidien. Le thérapeute, semblant être tout compatissant, devient la planche de salut, auquel s’accroche la victime. La thérapie est devenue un besoin addictif et l’accès à la guérison , devient de plus en plus complexe. Ma question c’est, comment pointer du doigt une telle dérive et cela de manière crédible ?

  4. L'équipe Scepticisme Scientifique
    L'équipe Scepticisme Scientifique dit :

    le lien de dépendance envers le thérapeute et ce qu’il fait volontairement ou pas pour l’entretenir ne sont pas des choses illégales, donc je vois mal ce qu’on peut y faire à part informer de manière générale sur les thérapies qui sont pertinentes et celles qui ne le sont pas, dire aux gens qui passer 10 ans en psychanalyse ne les guérira pas et crée une dépendance, etc… En gros informer les gens, et attendre également que la génération de psychologues et de psychiatres qui ont grandis à l’époque de la suprématie de la psychanalyse prenne sa retraite.

    Jérémy

  5. Roland Iquem
    Roland Iquem dit :

    Chouettes émissions. Le ton est plaisant, les propos stimulants.
    Merci pour tout ce grain à moudre…
    Keep up the good work !

    Et, au passage, les éditions Matérialistiques vous doivent deux ventes :-)

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