Épisode #418: Pour en finir avec le psi

Jean-Michel lit un extrait du livre « Pour en finir avec le paranormal », écrit en collaboration avec Michel Leurquin.

 

3 réponses
  1. Hervé Quatre
    Hervé Quatre dit :

    Bonjour, et merci pour cette passionnante série de podcasts. Je suis très impressionné par la capacité que vous avez à inspecter chaque argument sur le paranormal objectivement, ce qui est très loin d’être le cas dans la communauté sceptique.

    En ce qui concerne le sujet ces 35 minutes, ne pourrait-t-on pas établir qu’il y a un biais bien ancré chez les Zet, qui est de partir du principe que le paranormal n’existe pas avant de chercher à le réfuter ?

    Je trouve votre argumentaire très pertinent, puisque vous établissez la réalité statistique des études sur le psi, mais il me semble (en toute humilité) que vous tombez dans ce travers quand vous soutenez l’argument que le psi devrait avoir une utilité scientifique et physique. Ce n’est, il me semble pas le cas de la psychologie. Les TCC n’ont jamais envoyé personne dans l’espace. Pourquoi attendre la même chose de la parapsy, et d’un point de vue plus epistémologique, pourquoi chercher à l’intégrer dans un corpus scientifique, si celle-ci se dérobe aux règles de la science ? Ne serait-ce pas à ce moment là un biais scientiste que d’évaluer que toute expérience humaine à travers le prisme des règles très spécifiques de science ?

    Il y a énormément de choses que nous ignorons sur notre cerveau. Certains de nos processus défient toute logique -le fonctionnement des rêves, nos goûts personnels, notre tempérament, certaines intuitions incompréhensibles etc… Ne pourrait-on pas assimiler le psy à ce référentiel plutôt qu’à celui de la physique nucléaire ?

    En changeant cette manière de voir les choses, n’éclairerions nous pas différemment les résultats positifs mais illogiques des expériences sur le psi ?

    En conclusion, ne pourrait-t-on pas entrevoir un champ de connaissances qui puisse se tenir hors de la science, et qui -si les expériences le valident- soit également pertinent ?

    Bien cordialement,

    H4

  2. L'équipe Scepticisme Scientifique
    L'équipe Scepticisme Scientifique dit :

    Bonjour Hervé,

    Pour reprendre l’exemple que vous utilisez, celui des TCCs, il y a des théories derrières les TCCs (qui se fondent originellement sur le stoïcisme) et puis ensuite il y a les applications thérapeutiques. J’attends des preuves de l’efficacité thérapeutiques des TCCs et ces preuves donnent du poids épistémique aux théories derrières les TCCs (et par extension à la philosophie stoïque, développée par des philosophes depuis l’Antiquité). Evidemment on sait que les théories pourraient quand même être fausses, et ce malgré une efficacité pratique, mais néanmoins c’est un argument fort en faveur du fait que ces théories seraient correctes. A l’inverse si l’efficacité était absente, ce serait un argument contre la pertinence de ces théories.

    Je tiens exactement le même raisonnement pour le psi. OK, on a des résultats d’expériences, mais qui reste malheureusement ambigus, et on a des théories, mais si on avait des applications techniques (c’est-à-dire que l’on pouvait utiliser le psi de manière fiable en informatique ou en ingénierie par exemple), à ce moment-là le débat sur l’existence de ce phénomène allégué serait (largement) terminé.

    Voilà ma position sur ce sujet.

    Merci pour votre intérêt pour mon travail,

    Jean-Michel

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