https://www.scepticisme-scientifique.com/wp-content/uploads/2015/07/logo1-300x213.png00L'équipe Scepticisme Scientifiquehttps://www.scepticisme-scientifique.com/wp-content/uploads/2015/07/logo1-300x213.pngL'équipe Scepticisme Scientifique2011-10-01 09:03:022017-05-24 23:24:38Épisode #123: La bête du Gévaudan
2réponses
RedGuff dit :
L’autopsie a prouvé que « la seconde bête » était un hybride chien matin et louve ou chienne matin et loup.
Comme de nombreuses « bêtes dévorantes », la bête a traversé des troupeaux, ignorants des petits, pour attaquer des humains, et des vêtements ont été manipulés, des têtes tranchées nettes. Ce n’est pas un comportement naturel d’animal non humain seul.
Vincent dit :
J’aimerais vraiment voir un jour une étude vraiment scientifique et sceptique. Au sens, pas de « je crois que », « je ressens que », « il semblerait que », « c’est ma conviction personnelle »… mais une mise à plat des faits de prédation canine sur l’être humain comparée à ce qui est su de ces attaques. Ponctuelle ou systématisée, elle est observée depuis au moins la Renaissance. Soit ça colle, soit ça ne colle pas. (Spoilers : ça colle.) Et ensuite, les accusations nominales envers des personnes qui ont existé, que ce soit considéré pour ce que c’est : quelque chose de grave et qui devrait être condamné. La conversation qu’on peut à voir, c’est sur le type de prédation canine en jeu, éventuellement ; mais ça ne fait strictement aucune différence quand on n’est pas là pour la politique. Etre dévoré par un loup, un chien revenu à l’état sauvage ou un chien-loup à un quelconque degré, ça fait le même effet et ça laisse les mêmes résultats. Et l’animal est indiscernable de toute façon, c’est toujours un prédateur canin de grande taille évoluant dans l’écosystème européen face à une fragmentation grandissante de l’espace agricole jusqu’à modifier son comportement jusqu’au drame. Et à la limite, on l’a vu encore et encore, ça vaut aussi pour des prédateurs félins, des ours, des hyènes… L’animal sauvage réduit au désespoir n’a pas un milliard d’options. La plupart vont mourir, l’un d’eux va muter et tirer parti du nouvel écosystème. C’est une forme d’évolution, quelque part, et c’est nous qui la guidons. Pas la peine d’insulter la mémoire de qui que ce soit : c’est nous tous, par notre gestion de l’environnement. Et ça, ça a été amplement étudié, dans des vrais ouvrages scientifiques, sur lesquels s’appuyer. C’est en protégeant le loup et en lui réservant un habitat à sa mesure qu’on évite la prédation sur l’homme.
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L’autopsie a prouvé que « la seconde bête » était un hybride chien matin et louve ou chienne matin et loup.
Comme de nombreuses « bêtes dévorantes », la bête a traversé des troupeaux, ignorants des petits, pour attaquer des humains, et des vêtements ont été manipulés, des têtes tranchées nettes. Ce n’est pas un comportement naturel d’animal non humain seul.
J’aimerais vraiment voir un jour une étude vraiment scientifique et sceptique. Au sens, pas de « je crois que », « je ressens que », « il semblerait que », « c’est ma conviction personnelle »… mais une mise à plat des faits de prédation canine sur l’être humain comparée à ce qui est su de ces attaques. Ponctuelle ou systématisée, elle est observée depuis au moins la Renaissance. Soit ça colle, soit ça ne colle pas. (Spoilers : ça colle.) Et ensuite, les accusations nominales envers des personnes qui ont existé, que ce soit considéré pour ce que c’est : quelque chose de grave et qui devrait être condamné. La conversation qu’on peut à voir, c’est sur le type de prédation canine en jeu, éventuellement ; mais ça ne fait strictement aucune différence quand on n’est pas là pour la politique. Etre dévoré par un loup, un chien revenu à l’état sauvage ou un chien-loup à un quelconque degré, ça fait le même effet et ça laisse les mêmes résultats. Et l’animal est indiscernable de toute façon, c’est toujours un prédateur canin de grande taille évoluant dans l’écosystème européen face à une fragmentation grandissante de l’espace agricole jusqu’à modifier son comportement jusqu’au drame. Et à la limite, on l’a vu encore et encore, ça vaut aussi pour des prédateurs félins, des ours, des hyènes… L’animal sauvage réduit au désespoir n’a pas un milliard d’options. La plupart vont mourir, l’un d’eux va muter et tirer parti du nouvel écosystème. C’est une forme d’évolution, quelque part, et c’est nous qui la guidons. Pas la peine d’insulter la mémoire de qui que ce soit : c’est nous tous, par notre gestion de l’environnement. Et ça, ça a été amplement étudié, dans des vrais ouvrages scientifiques, sur lesquels s’appuyer. C’est en protégeant le loup et en lui réservant un habitat à sa mesure qu’on évite la prédation sur l’homme.