Épisode #36: Le syndrome des faux souvenirs

Interview: Brigitte Axelrad.

1 réponse
  1. David
    David dit :

    Croire aux miracles e9tant passe9 de mode, on avait atribtue9 ce rf4le e0 la psychanalyse, comme plus re9cemment… aux huiles essentielles ;-) Les unes comme l’autre e9tant efficaces dans une utilisation raisonnable et victimes de la sacralisation qu’on leur a inflige9 ! On de9boulonne les panace9es-idoles, en restant aussi fanatique dans ce sens que dans l’autre et en jetant le be9be9 avec l’eau du bain :)Quand il s’agit d’une the9orie aussi de9rangeante que la psychanalyse, qui vous dit que vous n’eates pas tel que vous le croyiez (et qu’il n’y a pas de quoi en avoir honte, mais encore faut-il accepter d’aller jusque le0 pour l’entendre), qui vous oblige e0 vous remettre en cause et ne plus tenir n’importe quoi pour acquis, ce mouvement de rejet est bien sfbr particulie8rement populaire.La psychanalyse n’est pas une science, ni une pseudo-science qui serait en concurrence avec les neurosciences, et la conside9rer selon les meames crite8res n’a pas de sens. C’est une me9thode the9rapeutique qui fonctionne !, meame si ce n’est pas la panace9e qu’on a voulu y voir par effet de mode. Les sciences ne sont pas la seule approche de la re9alite9. Les deux approches sont comple9mentaires, de meame que le sont toutes les fae7ons se9rieuses (j’exclus les pseudo-sciences) d’appre9hender la re9alite9, physique ou non. Ne conside9rer le psychisme que comme un phe9nome8ne physique (neurologique) serait aussi re9ducteur que ne conside9rer « La ronde de nuit » que comme un ensemble de pigments. Sans parler de domaines aussi intangibles que la spiritualite9 par exemple…Il est perturbant d’accepter que tout ne soit pas descriptible et explicable par la science, mais ce n’est pas une raison pour rejeter comme sans valeur – et souvent avec quel me9pris hautain ! – tout ce qui ne rele8ve pas de son domaine.Pour ce qui est des « psychothe9rapies », les baser sur La Science (comme on les baserait sur Dieu) n’a pas de sens puisqu’en fait elle ne prend pas en compte le cf4te9 « psy ». Elle traite de neurologie, le psychisme n’e9tant pas une dimension mesurable, quantifiable, susceptible d’une approche scientifique.On peut bien sfbr traiter des maladies disons « nerveuses » (vieux terme peut-eatre mieux adapte9 que psychisme, cf4te9 « science » ;-), comme de9pression ou schizophre9nie, par un traitement chimique issu de la recherche sur le fonctionnement du cerveau.Par exemple pour la de9pression, jouer sur le niveau de se9rotonine avec des IRS est d’une efficacite9 reconnue. c7a compense la perturbation du fonctionnement normal. Tre8s bien !Le proble8me c’est que e7a ne joue pas sur la cause du dysfonctionnement… Si elle disparaeet peu e0 peu d’elle meame, comme la douleur d’un deuil ou un de9se9quilibre se9rotoninergique conse9cutif e0 une maladie, le traitement « scientifique » est suffisant.Mais si elle ne disparaeet pas, si elle n’est pas ponctuelle mais profonde9ment inscrite dans le psychisme, il faut une autre approche pour explorer, et si possible modifier, le fonctionnement du psychisme (ce qui ne se limite pas au fonctionnement du cerveau). C’est le0 que la psychanalyse, entre autres disciplines comme la psychologie, entre en jeu et prouve son utilite9 – incidemment, elle peut plutf4t eatre ne9faste dans un cas de de9pression… si celle-ci n’est pas traite9e pas antide9presseurs ;-)Les psychanalystes, hormis quelques fanatiques borne9s et les vedettes qui travaillent plus devant les came9ras que dans leur cabinet, reconnaissent l’utilite9 des traitements « scientifiques » en paralle8le avec l’analyse, la comple9mentarite9 des deux approches. Certains recommandent eux-meames e0 leurs analysants d’y avoir recourt.Il serait grand temps que les « scientifiques » aient l’esprit aussi ouvert !

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