Épisode #320: Aphorismes (2)

Jean-Michel Abrassart discute de quelques aphorismes sceptiques.

 

Voir aussi: Épisode #307: Aphorismes (1).

4 réponses
  1. Bret-Morel
    Bret-Morel dit :

    Hello Jean-Michel,
    Je suis toujours autant fan de ce genre de podcast. On assiste à la pensée en live d’une personne et, même quand on ne peut pas toujours être d’accord sur tout, je suis sûr que c’est formateur pour certains.
    Sinon, quand tu tires au sort un sujet, sais-tu au préalable quelle est la proportion de tel ou tel thème (si par exemple il y a 30% des aphorismes qui renvoient aux OVNI, il y a un biais :-P ) ?
    Autre question à propos du Jésus historique ou pas. Qu’y a-t-il de contradictoire à ce que le personnage soit un coup violent, un coup porteur de paix ? Il me semble que bien des personnes qui vivent intensément leur intériorité vivent leurs colères aussi intensément que leurs moments de méditation. Idem, je ne considérerais pas comme contradictoire qu’un terroriste ait fait un câlin à ses proches la veille de se faire sauter avec une bombe. Sur quoi est fondée cette « incohérence » (de personnalité ?) à propos des comportements de Jésus ?
    Merci d’avance pour ta réponse :-)

  2. L'équipe Scepticisme Scientifique
    L'équipe Scepticisme Scientifique dit :

    Salut Serge,

    Pour ton premier point, je pense que ce n’est pas vraiment un problème: si j’ai écrit de nombreux aphorismes sur un même sujet, c’est que j’estime que c’est un sujet important et qui mérite que j’en parle beaucoup aussi sur le podcast. :-) Ceci dit, pour la petite histoire, je pense que l’item sur lequel je suis tombé cette fois-ci était le seul sur le sujet du phénomène OVNI dans ma liste. C’est l’ironie du hasard.

    En ce qui concerne Jésus, ce que tu présentes est le contre-argument classique à ma position. Les chrétiens passent en effet beaucoup de temps à harmoniser le comportement de Jésus, ainsi que du reste de la Bible. Ma position est que ce n’est pas vraiment tenable. Il est par exemple clair que le Jésus de Paul est très différent du Jésus de Marc. Chaque évangéliste présente ensuite un Jésus différent, en fonction de la théologie qu’il défend (et en réaction aux théologies qu’il critique). On pourrait répondre que c’est à chaque fois un éclairage différent sur un même individu, mais personnellement je trouve l’argument tout simplement peu convaincant. Ces incohérences sont bien plus compréhensibles quand on y voit des motifs littéraires que si on postule un seul individu. Par exemple, les passages violents sont des reliquats dans le texte de personnes qui voyaient dans Jésus un rebelle luttant contre les romains. Cette vision de Jésus est enfouie dans le texte sous des couches ultérieures qui ont abandonné cette vision après sa crucifixion (si cet événement s’est réellement déroulé). Je trouve que cela a beaucoup plus de sens que de dire quelque chose du style : « Jésus était profondément un homme de paix, mais bon parfois il était quand même colérique ».

    Bon, voilà, il s’agit d’interprétations du texte comme toujours…

    Cordialement,

  3. anonyme
    anonyme dit :

    Je n’ai jamais rencontré un philosophe qui pensait correctement.

    Trouvez moi une seule idée philosophique qui soit pensée correctement

  4. anonyme
    anonyme dit :

    Et alors Qu’est-ce que ça aurait changé si Einstein avait dit « la philosophie c’est de la Merde! »?
    Les lois de l’univers auraient-elles été différentes? E n’aurait pas été = à mc2?

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